Après la ratification de la convention des droits de L’Enfant en 1989, le Liban s’est engagé à les respecter et à les appliquer pour que les enfants puissent jouir de ces droits. Toutefois, comme dans chaque pays, il reste des obstacles à surmonter surtout au niveau socio-économique. Ainsi, d’une part, nous étudierons les droits de l’éducation et de la liberté d’expression et d’autre part, nous évoquerons quelques solutions.
L’éducation, une nécessité.
Les jeunes d’aujourd’hui ont certainement le droit et même l’obligation d’être envoyés à l’école et d’acquérir les connaissances requises pour recevoir un diplôme et intégrer le monde du travail. Mais ceci n’est malheureusement pas accessible à tous. En effet, la pauvreté règne dans certaines régions libanaises. Ainsi, les parents préfèrent que leurs enfants travaillent, quoique ce soit illégal, dans le but de rapporter de l’argent et de subvenir à leurs besoins. Mais également, bien qu’il y ait plusieurs écoles publiques, celles-ci ne sont accessibles qu’aux personnes qui ont surtout les moyens de se payer le matériel scolaire et les livres.
Pouvoir s’exprimer.
Hormis les récentes manifestations des jeunes qui ont eu lieu dans le reste du monde, la liberté d’expression reste négligée au Liban. La plupart des adultes considèrent leurs enfants comme inconscients et immatures. C’est d’ailleurs le cas pour plusieurs familles modestes où les parents dominent leurs enfants à tel point qu’ils les frapperaient à la moindre opposition. Même si les réseaux sociaux sont l’incarnation virtuelle de la liberté d’expression, il faudrait d’abord que ces jeunes-là aient les moyens d’accéder à l’internet et à un appareil électronique, ce qui est plutôt cher au Liban.
Que faire ?
Plusieurs solutions sont envisageables afin d’inciter les personnes à prendre conscience de la gravité de la situation. Tout d’abord, avoir recours aux réseaux sociaux afin d’organiser des manifestations, faire circuler des vidéos à propos de ce sujet, instaurer d’ailleurs un groupe de civils qui imposerait et vérifierait, auprès de la mairie, si chaque enfant est allé à l’école. Mais aussi, créer des centres d’éducation où le minimum serait enseigné avec l’aide d’élèves bénévoles, ainsi que des ordinateurs et des appareils électroniques seront mis à disposition afin que les jeunes puissent découvrir ce qu’est le monde extérieur et puissent s’exprimer librement.
Ainsi, les droits de l’expression et de la scolarisation sont méprisés au Liban. Malgré les nombreuses organisations qui s’occupent des familles et les aident à prendre conscience de ces droits, comme UNICEF, les difficultés économiques et financières sont toujours présentes et constituent un fléau. Est-ce que le gouvernement pourrait-il trouver des solutions à cet enjeu ?