الخميس - 18 نيسان 2024

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Transports Publics

المصدر: Annahar
 (Annahar).
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Zeina Karam née El-Khoury*
 
Vu le nombre d’intervenants dans ce numéro spécial, je me demandais quels sujets pouvaient ne pas être déjà abordés.
 

Il est difficile de proposer des solutions concrètes pouvant être rapidement mises en place d’autant plus que les caisses de l’État étant vides, on ne peut compter sur leur financement par les pouvoirs publics.

J’ai choisi d’aborder un problème dont les solutions pourraient être financées par un partenariat public/privé.

Nous connaissons tous les difficultés rencontrées par les citoyens pour se déplacer, la plupart d’entre eux habitant des régions éloignées de leur lieu de travail. Les déplacements pour motifs professionnels représentent plus de 70% des déplacements dans Beyrouth.

La plupart des citoyens ont recours aux voitures particulières et le coût de leurs déplacements sera sensiblement augmenté par la levée des subventions de l’essence.

Le parc automobile au Liban est de plus d’un million et demi de véhicules dont la grande majorité sont de seconde main ce qui en soi est une cause de pollution considérable et présente un risque majeur d’accidents.

Selon son site internet :
(www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2018/03/15/world-bank-supports-lebanons-public-transport-to-improve-mobility-spur-growth)
« La Banque mondiale a approuvé le 15 mars 2018 une enveloppe de financements de 295 millions de dollars en faveur de la modernisation du secteur des transports au Liban.
Le projet prévoit l’acquisition de 120 bus pour desservir 40 kilomètres entre les quartiers Nord et le centre de Beyrouth, avec des voies dédiées. En plus de ce réseau express (ou BRT, le sigle anglais pour « Bus Rapid Transit »), 250 bus effectueront des liaisons secondaires entre les grandes stations et l’arrière-pays. Entre 50 et 80 millions de dollars seront mobilisés auprès du secteur privé pour l’achat et l’exploitation des bus BRT. Les deux réseaux seront exploités et entretenus par un opérateur privé.
Le projet sera financé par un prêt de 225,2 millions de dollars et un don de 69,8 millions de dollars alloué par le Mécanisme mondial de financement concessionnel (GCFF). Le GCFF fournit des financements à faible taux d’intérêt ou sans intérêts aux pays à revenu intermédiaire dont l’économie est mise à rude épreuve par l’afflux de réfugiés. Le prêt sera remboursable sur 31,5 ans, avec un différé d’amortissement de 8 ans »
Après investigation, il s’avère que ce prêt est toujours disponible.
Par conséquent, le financement pourrait être rapidement débloqué dans la mesure où les modalités d’un partenariat public/privé sont satisfaites. Ceci dans le but d’alléger la charge financière qui pèse sur les finances de l’État confrontées à une lourde dette publique.

L’investisseur privé trouvera aisément un financement auprès des banques en raison de la présence de la Banque Mondiale qui assure une part significative de l’investissement en infrastructure et confère un cadre d’exécution rigoureux.
Ce projet est attractif non seulement parce qu’il répond à un besoin pressant et vital, mais surtout parce qu’il est réalisable et ne soulève, en théorie, aucun problème politique majeur.
Néanmoins, il s’avère que des discussions ont lieu pour l’affecter à des besoins plus urgents. Consacrer ce prêt à des dépenses à fond perdu au lieu de les affecter à un projet rentable, durable et d’une grande utilité sociale et économique, serait une grave erreur.

D’autres avantages non négligeables augmentent aussi l’attractivité de ce projet : l’avantage écologique que représenterait un transport routier fiable fonctionnant à l’hydrogène (ou à l’électricité si la fourniture est assurée par l’EDL), la diminution sensible du trafic routier et des embouteillages inextricables dont souffre la capitale et dont le coût est prohibitif en termes de temps de déplacements et de consommation de carburant.
Le facteur écologique augmenterait encore les chances de succès du projet, car il s’inscrirait alors dans le cadre de la « transition énergétique» * qui est une tendance mondiale significative soutenue par le G20 dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et pour lequel de nombreux pays consacrent des fonds importants.

*La transition énergétique (ou transition écologique) désigne le passage d'un système énergétique qui repose essentiellement sur l'utilisation des énergies fossiles, épuisables et émettrices de gaz à effet de serre (que sont le pétrole, le charbon et le gaz), vers un bouquet énergétique donnant la part belle aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique. Parmi les principales EnR, on trouve : l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie géothermique, l’énergie hydraulique...
 
*Née en 1956, je suis mariée, mère de trois enfants et grand-mère de 5 petits enfants.
Je suis détentrice du bac libanais et d’un Certificat d’Aptitude à la Pratique Professionnelle de la Médiation de l’USJ.
Issue d’une famille au cadre professionnel très éclectique, j’ai participé à la gestion d’entreprises bancaires, industrielles, hôtelières, cinématographiques, immobilières, médiatiques et associatives.

De 1984 à 1994, j’ai été successivement et ensuite simultanément correspondante de classe, coordonnatrice du primaire et vice-présidente de l’APE (Association des Parents d’Elèves) de l’Ecole Active Bilingue Jeannine Manuel à Paris.

En 1995, j’ai rejoint « Chrétiens & Sida » à Nice, une association (loi 1901) qui s’occupait de prévention, de réinsertion sociale, et d’accompagnement de jeunes séropositifs en quête de spiritualité et au sein de laquelle j’ai été un membre très actif.
J’ai suivi une formation au sein d’Albatros, (association loi 1901) pionnière dans les soins palliatifs et pratiqué auprès de personnes âgées en fin de vie en maison de retraite.

Entre 1999 et 2013 j’ai été membre puis Présidente de l’Association des Libanais en France (ALEF), Administrateur délégué de l’Association Culturelle Franco-Libanaise à Paris et Membre du Conseil et Trésorier de la « Fondation Maison du Liban » à la Cité Universitaire à Paris.

De retour au Liban en 2003, j’ai repris mes activités bénévoles au sein de L’IRAP (Institut de Rééducation Audio-Phonétique).

En novembre 2006, j’ai fondé une association « Loubnaniwbass » dont le but était la prise de conscience par le citoyen libanais des dangers et des conséquences d’une nouvelle guerre civile.

A travers cette association, j’ai rencontré les membres d’autres associations luttant dans le même but et participé de façon active aux campagnes « Resolve it, Solve it », « Ou’a3 » (watch out, wake up), et “End the Deadlock” ; puis est née la campagne « Khalass » prônant le dialogue, la remise en marche des institutions de l’État et la recherche de solutions pacifiques, et dont j’ai été l’un des principaux moteurs.

J’ai milité pour la campagne « Shtoba » qui réclame l’abolition de la référence à la religion dans les registres de l’Etat Civil et l’adoption d’une loi facultative introduisant des changements à l’Etat Civil.

J’ai aussi activement milité au sein de Beirut Madinati en vue des élections municipales du mois de mai 2016 et pour la liste électorale Libaladi (regroupant les candidats de la société civile à Beyrouth) en vue des élections législatives du mois de Mai 2018.

Depuis octobre 2019, je me suis investie auprès de différents groupes de la Thawra et continue à prôner le changement.


-Membre du « Board of Directors » de Yaduna/WHHC www.yaduna.org
Bénévole active à L’IRAP (Institut de Rééducation Audio-Phonétique) www.Iraplb.org
Bénévole Active à Jouzour Loubnan www.jouzourloubnan.org
Membre de Al Markaz Al Madani
 


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