Mon Liban, ce phœnix

Le Liban… Le pays où j'ai passé mon enfance et mon adolescence, et entre ces deux moments, beaucoup de souvenirs s'enchaînent.

Le Liban était, dès ma naissance, mon pays de rêve, où je me voyais lorsque je serais grande. Je voyais un pays où la paix règnerait, un pays sans frontières avec un nuage d'amour flottant au-dessus de ses rues, de ses sentiers, de ses villes et de ses villages.

Mais que l’écart est loin entre le rêve et la réalité ! Et que l’abysse séparant mon souhait et mon quotidien paraît profond!

Toutefois mon pays est un Phœnix : je le vois renaître de ses cendres. Ce sera un pays merveilleux, flamboyant. Ses côtes qui rêvent au soleil seront un spectacle pour les visiteurs: bruit du vent emportant les vagues, eau plus claire que cristal et ciel plus bleu que l’espoir. Ses montagnes seront plus vertes et plus élancées que jamais. Dans chaque quartier, il y aura des écoles, des hôpitaux et des espaces verts. Il n’y aura plus de sans-abri et plus d'enfants souffrants. Partout des rires dont l'écho atteindra le bout du monde. Et les foules de touristes ne cesseront de murmurer: “Est-ce possible ? Est-ce un rêve ? Peut-il exister un pays d'une telle perfection ? "

Ô Liban, ô ma patrie rêvée, rêvée éternellement ! Une dame d'une magnifique beauté, d'une noblesse incontestable, dont la silhouette ne cesse de briller au loin, devant mes yeux, et ne cesse de s'approcher au point de devenir réalité !

Beau Liban, Liban rêvé, je payerai ma vie pour te rencontrer !